Les Arts Décoratifs - Trompe-l’œil. Imitations, pastiches et autres illusions, m’a fait penser à l’exposition « DIJON vu par DANIEL SOLNON» en 1995 à Salle des Etats

Daniel Solnon né en 1943 à Paris. Sa vocation de peintre naît dès son plus jeune âge, au contact du peintre suisse Robert Wherlin qui vit comme lui à Anthony et à qui il rend souvent visite. Sa jeunesse est aussi marquée par le Morvan, où il retrouve chaque été la vie paysanne encore imprégnée du rythme ancestral, " faite de soleil, de grands arbres, de frais vallons et de multiples rivières où l'on pêchait la truite..." Dans son village nivernais de Moulins-Engilbert, il rencontre Gilou et travaille avec lui sur le motif.

Homage à Rameau

huile sur toile, 100 X81

-----

Adolescent, il se rend souvent au Jardin des Plantes parfaire sa technique ou sillonne aux grandes vacances la Bourgogne romane à vélo, à la découverte des cathédrales. Ce n'est que vers 1970, après avoir pratiqué toutes sortes de petits métiers, qu'il décide, aidé par son grand-père Georges-Armand Masson (qui créé le Salon du Dessin et de la Peinture à l'Eau), de se consacrer à la peinture. Il peint d'abord des portraits dans la rue, les grands hôtels ou les grands magasins parisiens, des paysages, des natures mortes... En 1981, le Maître Henri Cadiou l'invite à présenter un trompe-l'oeil au Salon Comparaison... D'abord un peu rétif, il se lance dans l'aventure, elle deviendra déterminante.

Rue de la Préfecture

huile sur toile, 55 X 46

source :catalogue de l'exposition