Les gens que j'aime se retrouveront sur ce petit blog. Pardon pour ceux qui n'y sontpas encore .
![]() Les circonstances de la vie m’ont fait aller au centre DIVIO tout près de DIJON, Dans le hall un petit panneau au mur rend hommage à l’abbé GLASBERG, le fondateur de ce centre. J’ai voulu en savoir plus sur cet homme d’exception, et voici un résumé de ce que j’ai trouvé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est l'un des premiers, dès 1940, à se préoccuper du sort de la population étrangère internée dans les camps. Il entre dans le Comité de coordination pour l’assistance dans les camps, dit Comité de Nîmes. Vers la mi-1941, il met en place, avec le docteur Weil de l’OSE, une Direction des Centres d’accueil (DCA) . Grâce à des démarches obstinées, et en s’aidant du prestige du cardinal Gerlier, il obtient de faire transférer quelques centaines de détenus des camps vers cinq centres qu’il a créés : *les centre de Chansaye dans le Rhône (Roche d’Ajoux), le centre de Pont-de-Manne dans la Drôme , le centre de Vic-sur-Cère dans le Cantal, le centre du Lastic à Rosans dans les Hautes-Alpes, et le centre de Cazaubon dans le Gers. Début 1942, avec le père Chaillet, Jean-Marie Soutou et une jeune étudiante, Germaine Ribière, il fonde le groupe de résistance L’Amitié Chrétienne, dont le but est d'aider les juifs et les victimes du nazisme. Ninon Hait, alsacienne d'origine juive, qui a été à cette époque la secrétaire de l'abbé Glasberg, le surnommera le « jongleur de Notre-Dame ». Durant l'été 1942, il participe activement à l'opération de sauvetage de 180 enfants juifs détenus dans le camp de Vénissieux. Dès la libération, l’abbé Glasberg fonde le Centre d’orientation sociale des étrangers (COSE), œuvre originale de soutien juridique et d'intégration sociale et professionnelle des réfugiés de l’après guerre démunis de tout. À la fin de la guerre d'Algérie, le COSE devient le « COS », dans le but d'accueillir les Harkis, qui ont la nationalité française. En 1968, il dénonce les atteintes au droit d’asile en France. Ses réflexions et projets influencent la création, en 1971, de l'association France terre d'asile. Après la guerre, il est en relation avec le Mossad et aide de nombreux Juifs à émigrer vers Israël. En particulier, il est à l'origine du succès de l'épopée de l’Exodus. Avec Rose Warfman (née Gluck), il fabrique de faux papiers d'identité pour les passagers de l’Exodus. Après la proclamation de l'indépendance de l'État d'Israël, le 14 mai 1948, il met en contact les troupes juives entre Jérusalem Ouest et Est par de discrets contacts qui passent par l'intermédiaire des communautés catholiques implantées à Jérusalem. Pour le compte de la Haganah, il se charge d'acheter des armes en Tchécoslovaquie et de les faire transiter par la Corse. En 1951, il participe à l'opération Ezra et Néhémie, un pont aérien magistralement organisé par le Mossad pour évacuer les Juifs irakiens, très menacés suite à la victoire israélienne lors de la guerre de 1948. Lors de voyages en Israël, il place beaucoup d'espoir dans l'aspect social des kibboutz. Mais, après la guerre des Six Jours, il est déçu par la tournure que prennent les événements. Il est ensuite à l'origine de mouvements pacifistes regroupant Israéliens et Palestiniens. En 2004, il reçoit à titre posthume la médaille des Justes parmi les Nations. Prêtre catholique d'origine juive né en Ukraine, l'abbé Glasberg fut un résistant de la première heure. Sa vie fut une lutte pour la justice et son seul objectif : sauver et reclasser les réprouvés et les sans-patrie. Son message demeure aujourd'hui encore d'une éblouissante actualité. Dans la suite logique de son action à Saint-Alban, il propose au cardinal Gerlier, archevêque de Lyon de créer un Comité d'Aide aux Réfugiés (CAR), dont ce dernier accepte la présidence. L'abbé Glasberg est présent auprès de toutes les structures qui cherchent à aider les réfugiés et les persécutés. Il a des contacts avec la Fédération des sociétés juives de France, la CIMADE (Service Œcuménique d'entraide), la HICEM , le Service Social d'Aide aux Emigrants (SSAE), etc. C'est d'ailleurs cette position incontournable, entre les œuvres juives où il est connu et les œuvres catholiques ou protestantes qu'il côtoie, qui font qu'il devient un interlocuteur privilégié et primordial pour toutes ces structures. Alexandre Glasberg, un pionnier de l’innovation sociale Résistant de la première heure, l’Abbé Glasberg s’est engagé toute sa vie auprès des exclus. Au contact des demandeurs d’asile, des personnes âgées et handicapées, il a développé de nouvelles formes d’accompagnement social. Fondateur du COS, il a défendu des valeurs humanistes qui légitiment toujours l’action de l’association. Né en 1902 à Jitomir en Ukraine, Alexandre Glasberg va connaître les pogromes de 1919 et 1920 et s’enfuir à Vienne en 1921 pour y faire ses études. Il arrive en France en 1931 et est ordonné prêtre en 1938. Affecté à la paroisse Notre dame de Saint Alban dans un faubourg pauvre de Lyon, il s’engage fortement dans l’action sociale, notamment auprès des demandeurs d’asile : des républicains espagnols, des Allemands et autrichiens, juifs et non juifs, fuyant le régime nazi. En 1942, les convois vers les camps d’extermination nazis se multipliant, l’abbé se démène pour mettre ses protégés en lieu sûr et transforme les papiers d’identités des résidents en « non déportables ». Parallèlement à son action au sein du COS, l’abbé Glasberg manifeste un grand intérêt à la création d’un État en Palestine pour ses anciens coreligionnaires. Il est très impliqué dans « l’odyssée » de l’Exodus en 1947. L’abbé Glasberg meurt le 22 mars 1981. Le 27 octobre 2003, la médaille des justes parmi les nations lui est décernée par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem. Ce grand résistant arriva en 1943 à Léribosc pour devenir le curé de la paroisse sous le nom d'abbé Corvin. Et durant son séjour dans ce secteur du bas Quercy, il multiplia les actes de résistance à l'ennemi allemand et ses affidés de la milice. Comme ceux qui débarquèrent en nombre un matin, dans l'auberge du village tenue par Caroline Lamolinairie (grand-mère de l'actuel maire), mais qui firent chou blanc. Et que dire des armes données au maquis de Saint-Amans ou des opérations de parachutage derrière lesquelles on retrouvait la présence de l'abbé Corvin Sources : Wikipédia,Traces et Emprintes,COS-Asso-CRF Divio |