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Ne faîtes pas aux truies ce que vous ne voulez pas qu’on vous fît.
Lépicurien vous a transportés à Rome en compagnie de Trimalcion. Si les Gaulois avaient un faible pour les sangliers, selon Astérix, les Romains préféraient le cochon. Et sur les tables les plus raffinées de Rome, un met de choix était régulièrement servi. C’est la vulve de truie farcie. Pline dans son Histoire Naturelle rapporte qu’il préfère celles prélevées sur des truies qui n’ont eu qu’une portée alors que d’autres les préfèrent lorsque la cochonne a mis bas plusieurs fois. Pour certains, seule une truie nullipare[1] peut donner du plaisir (si j’ose dire).

LE  BLOG D'OLIF

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Petit lexique de savoir-boire à l'usage des agueusiques, des geeks et des non-comprenants
Ce petit lexique de savoir boire est probablement aussi superflu qu'un dictionnaire destiné à l'élite et aux bien nantis.Mais il ravira sans aucun doute tous ceux qui ont perdu l'usage de leurs papilles ou de leur cerveau, ainsi que ceux qui suivent, de près ou de loin, les gesticulations du petit monde du vin sur l'internet. Les costumes sont en tweed et les décors sont de Roger Hart Desproges (les photos ont été prises lors de sa tournée d'adieu).

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Trois champions français de l’huile de noix récompensés au Concours général agricole 2012

Les noyers constituent le second verger de France après les pommiers Le palmarès du Concours général agricole livre ces jours ci,  ses dernières cuvées de produits médaillés. Entre tous les piments d’Espelette, les vins, les huiles d’olive, les vanilles, les cidres, les bières, les huîtres… que vous retrouverez cités sur le site du concours, je ne résiste pas à l’envie de mentionner les huiles de noix.

Noix et huile de noix du Périgord ont une appellation d'origine contrôlée 

Promue par David Servan Schreiber dans son livre Guérir.

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 14:06

 

 A. Porcheret

PhotoThierry Gaudillère

 

Suite à mon article sur le classement des climats par l’Unesco, et  aux commentaires que j'ai reçu, ( merci GV)

c'est avec plaisir que je donne la parole à un de ceux qui sont contre,

voici le point de vue d’André Porcheret, ancien régisseur du domaine des Hospices de Beaune. Ci dessous,

l'article du journal Le Bien Public de Dijon le 09.02.2012.

 

 Dans le monde du vin, c’est une figure. Un grand, voire un très grand, disent ses fans. Prêt à provoquer pour faire évoluer sa vision des choses. Prêt à déranger le monde très établi du vin. Prêt à tout pour dire son amour du bourgogne.

Régisseur de caractère des hospices de Beaune, capable de réussir là où les autres échouent, d’enchanter les palais les plus critiques, de mettre en valeur un millésime que l’on disait perdu, André Porcheret, « Dédé » pour les intimes, ne manque pas une occasion de marquer, d’affirmer sa différence, de critiquer sévèrement ceux qui ne respectent pas son terroir, celui qu’il aime. Que son interlocuteur vienne goûter un vin ou qu’il soit l’une des personnes les plus influentes du milieu viti-vinicole. Alors quand on lui parle climat, il démarre au quart de tour…

« Les climats ? Aujourd’hui tout le monde en parle. Mais depuis 50/60 ans, on les casse, les climats. Les meurgers, les bosquets ont disparu des vignes. En voulant moderniser, la génération dont je fais partie a plutôt détruit. Il faudra beaucoup de temps pour réparer. » André Porcheret n’y va pas par quatre chemins. L’ancien régisseur du domaine des Hospices de Beaune – de1976 à 1986 et de 1994 à 2000 –, aujourd’hui installé à Monthélie, est contre le classement Unesco des climats de Bourgogne : « Il va y avoir beaucoup de contraintes qu’on ne connaît même pas. »

Lois, décrets et règlements en perspective mettent notre homme en colère : « On crève de la technocratie. » Il plaide pour une autre voie : « Réparer ce qui a été détruit, avant de classer. » Et de préciser : « Lorsque je vois des pelleteuses dans les parcelles, des terroirs dont les sols sont concassés, je me dis qu’on ne va pas dans le bon sens. »

André Porcheret ne lâche pas : « Je vois des apports de terre. Et que donne, dans les vignes, les écorces de pin censées maintenir de la fraîcheur et éviter la pousse des herbes ? Sans parler de la pollution. »

L’union fait la qualité

Nostalgie, voire aigreur d’un homme de 74 ans qui a passé le flambeau de son domaine à sa petite-fille ? André Porcheret récuse tout cela. Son argument : un terroir, c’est classiquement un sol, une exposition, une altitude mais aussi et « surtout la main de l’homme que ma génération avait écartée pour laisser place à la technique. »

Il n’y a guère que les jeunes vignerons qui trouvent grâce à ses yeux : « Ils en veulent, se rencontrent, discutent, retravaillent les sols, diminuent les amendements. Pour cause. Nous avons mis de la potasse dans les vignes pour 200 ans. »

Mais, si André Porcheret reconnaît bien la primauté de certains terroirs, il va jusqu’à plaider pour l’assemblage des autres vins. De l’union naît la qualité. Provocateur, sourire aux lèvres, il aime le débat. Un vin un peu faible et un vin solide, assemblés, donnent un vin équilibré, explique-t-il en substance pointant le savoir-faire champenois et bordelais. Et de clore le débat par « le tout est de faire des bons vins ». Mais l’homme n’a pas franchi le pas sur son domaine. Son Musigny – un grand cru de la côte de Nuits – n’est pas assemblé. L’esprit bourguignon, appuyé par les clients, demeure le plus fort.

Alors, l’Unesco très peu pour lui. André Porcheret sent bien que revenir en arrière est quasi impossible : « Trop de sacrifices à faire. Et la Bourgogne marche comme ça. »

 source: Le Bien Public

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